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Psychologie et méthodologie des apprentissages
Quatre travaux nous ont été demandés pour ce cours de psychologie et méthodologie des apprentissages.
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Tout d'abord, nous avons créé un TATEX:
Création d'un TATEX:
Définition : Le TATEX est un tâtonnement expérimental signifie que l’élève va apprendre en faisant, il est impliqué dans des situations réelles et ce dans le but qu’il acquiert des compétence. On émet en effet l’hypothèse selon laquelle l’élève n’a pas besoin de fournir un effort surhumain pour apprendre : il lui suffit d’émettre des hypothèses, de travaille en grouper, de verbaliser, de fonctionner par essais-erreurs jusqu’à réussir le défi grâce à la réflexion et la coopération avec les pairs. La démarche va alors primer sur le résultat.
Dans cette méthode, les élèves choisissent parmi une multitude de matériel, le plus adéquat pour parvenir à réussir le défi.
Ils choisissent également le niveau de difficulté (de contrainte).
Une fois que l’adulte a donné les consignes et les contraintes, il n’intervient plus (se contente d’observer). Son travail se fait donc majoritairement antérieurement (il doit avoir réalisé ses propres expérimentations pour évaluer la faisabilité, avoir conduit une réflexion sur le matériel etc.)
Cette méthode développe l’autonomie, la coopération, l’imagination, la créativité, la verbalisation, estime de soi, … etc.
EXEMPLE DE TATEX POSSIBLE
Thématique : Automne
Public : (âge, cadre) : cadre scolaire, 1ère/2ème maternelle, groupe de 3 élèves
Matériel : une cours de récréation avec des feuilles mortes ; des râteaux de différente taille ; des marteaux ; des balais ; des sacs plastiques de différentes tailles ; des brouettes de différentes tailles ; des paniers ; des pelles ; des balayettes ; des sacs troués ; une pince ; une fourchette ;
Durée : une vingtaine de minutes
Consignes : retirer les feuilles mortes de la cours de récréation : les enfants doivent absolument avoir d'abord rassemblé toutes les feuilles grâce aux outils avant de se rendre jusqu'à la poubelle pour s'en débarrasser.
Contraintes :
Possibilité d’aller juste 1 fois à la poubelle organique jeter les feuilles
réduction du nombre d'objets que le groupe d'enfant peut employer (seulement 3 objets)
seulement 2 objets
Déroulement :
Etape 1 : les élèves éliminent le matériel qui ne correspond pas à l’activité (ex : les sacs troués)
Etape 2 : les élèves utilisent un outil pour rassembler toutes les feuilles en un point (ex : râteaux)
Etape 3 : les élèves mettent les feuilles dans un réceptacle afin de pouvoir déplacer les feuilles
Etape 4 : les élèves conduisent l’outil de transport (sac, brouette) jusqu’à la poubelle organique (composte)
Hypothèses :
Les élèves parviennent à réaliser la tâche en fonctionnant par tâtonnement, en utilisant dans un premier temps par forcément le matériel le plus adapté mais en parvenant au fur et à mesure à trouver les outils les plus adaptés, en communiquant les solutions entre eux.
Essais erreurs :
Les élèves éliminent au fur et à mesure le matériel inadéquat (les petits râteaux ; les marteaux ; les petits sacs plastique ; des sacs troués ; une pince ; une fourchette) pour n’utiliser que le matériel adéquat (les plus grands râteaux ; les balais ; les plus grands sacs plastiques ; des paniers des pelles ; des balayettes des brouettes de différentes tailles)
Verbalisation :
De retour en classe, nous discutons de la méthode qui a été utilisée pour nettoyer la cours, les élèves expliquent le processus, peuvent débattre entre eux.
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Deuxièmement, il nous a été demandé d'imaginer des séances travaillant le thème du cycle de l'eau en respectant les différentes intelligences :
LE CYCLE DE L’EAU SELON LES DIFFERENTES INTELLIGENCES
Intelligence visuelle et spatiale (3DFUN):
L’adulte propose à l’enfant un schéma vide, dans lequel il peut replacer les éléments du cycle de l’eau au bon endroit (via un système de scratch) : nuage, soleil, flèches, mer, rivière, gouttes de pluie etc.
Cet atelier utilise l’intelligence visuelle et spatiale puisque l’enfant manipule un schéma, il doit se repérer et replacer les images au bon endroit (géographie et chronologique).
Intelligence rythmique et musicale (MELOFUN):
L’adulte propose à l’enfant d’apprendre une comptine sur le thème du cycle de l’eau (sur le rythme de Frère Jacques)
Paroles :
« Eau de mer eau de mer, s’évapore, s’évapore, pour se condenser pour se condenser, en nuage en nuage
Eau d’nuage eau d’nuage qu’est-ce qui se passe ? qu’est-ce qui se passe ? Tu te précipites x2 sur le sol x2
Et tu rejoins les rivières x2 et les nappes phréatiques ou la mer x2
Et tout ça x2 recommence x2 c’est le cycle de l’eau x2 , pour toujours x2 »
Cet atelier utilise l’intelligence rythmique et musicale puisque l’enfant apprends des paroles, les chantent, doit respecter le rythme, la mélodie etc.
Intelligence corporelle et kinesthésique (BODYFUN):
L’adulte propose à l’enfant de faire une pièce de théâtre muette du cycle de l’eau.
Costumes : 4 mers, 4 gouttes d’eau, 4 nuages, 2 montagnes, 1 soleil, 4 rivières
Scènes : 4 élèves allongés par terre en bleu gigottent, 4 enfants gouttes sautent depuis la mer jusqu’aux enfants nuages puis recourent jusqu’aux enfants montagnes, font une roulade jusqu’à la rivière, 2 qui partent se coucher sur l’enfant nappe phréatique, et 2 autres qui vont se coucher dans la mer.
Cet atelier utilise l’intelligence corporelle et kinesthésique puisque l’enfant utilise son corps pour vivre les différentes étapes du cycle de l’eau.
Intelligence interpersonnelle :
L’adulte propose à l’enfant de rechercher en groupe parmi les livres et autres ressources de la classe les informations sur le cycle de l’eau : ils doivent se mettre d’accord et se donner des tâches afin d’organiser leur recherche scientifique (savoir qui cherche quelle information, où (bibliothèque, personne ressource etc.) et se retrouver pour mettre en commun les informations recueillies.
Cet atelier travaille l’intelligence interpersonnelle puisque les enfants sont amenés à travailler en groupe dans le but d’atteindre un objectif commun.
Intelligence logique et mathématique (MATHIFUN):
L’adulte propose aux enfants le schéma du cycle de l’eau, seulement, l’un des éléments du schéma est manquant/retourné/pas à la bonne place. Les enfants doivent trouver et corriger l’erreur.
Par exemple, la flèche de condensation n’est pas dans le bon sens, le mot évaporation remplace celui de condensation etc.
Cet atelier travaille l’intelligence logique et mathématique puisque l’enfant doit faire preuve de réflexion afin de trouver l’élément illogique et pouvoir le corriger pour que le schéma ait à nouveau du sens.
Intelligence verbale et linguistique (ALPHAFUN):
L’adulte propose à l’enfant de synthétiser les informations trouvées en groupe pour pouvoir les expliquer à la classe.
Cet atelier travaille l’intelligence verbale et linguistique puisque l’enfant va devoir être capable d’organiser un discours afin de pouvoir le transmettre à ses camarades.
Intelligence naturaliste et écologique (VITAFUN):
L’adulte propose à l’enfant de mettre en place et d’observer une expérience reproduisant certaines étapes du cycle de l’eau.
Matériel : Une bassine, de l’eau, du soleil (ou une source de lumière et de chaleur)
L’eau contenue dans le récipient va visiblement s’évaporer grâce à la chaleur : les gouttes de condensation vont se fixer sur le film plastique.
Cet atelier travaille l’intelligence naturaliste et écologique puisque l’enfant va devoir réaliser une expérience et en observer les conséquence.
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La différenciation :
Nous nous sommes également interrogées à la pédagogie par la différenciation.
La différenciation vise à s'adapter aux besoins de l'élève.
Le travail réalisé avec Anne Linard visait à différencier une séance permettant à l'enfant d'accéder aux apprentissages sur le thème du cycle de l'eau pour un élève dyslexique.
DIFFERENCIATION DES CONTENUS :
Flexibilité = les enfants peuvent choisir les sources sur lesquelles ils veulent travailler
Adaptation = Le texte est adapté selon les besoins de l'enfant à besoins spécifiques pour qu’il lui convienne : écriture en couleur, espace, grande lettres
Modification = Les textes proposés sont plus courts, avec des images, grosse typologie
DIFFERENCIATION DES STRUCTURE :
Flexibilité : l'enfant peut choisir l’aménagement seul ou en groupe
Adaptation : regroupement, lieu, durée de l’exercice, moment de la journée
Modification : l'enfant bénéficie de l'assistance d’un adulte
DIFFERENCIATION DE PROCESSUS :
Flexibilité : modification de la consigne orale
Adaptation : l'enfant bénéficie d'une aide visuelle, de la répétition par un pair ou par l’adulte
Modification : l'adulte va proposer une fiche reprenant la consigne que l’enfant peut garder, adaptation des attentes, retour plus ou moins précis et détaillé
DIFFERENCIATION DE PRODUCTIONS :
Flexibilité : l'enfant peut choisir le support qu'il veut utiliser pour expliquer ce qu’ils ont appris
Adaptation : enfant peut dessiner, écrire, prendre des photos, faire un collage, réaliser une expérience scientifique, restituer oralement proposer une aménagement numérique
Modification : il est demandé à l'enfant une moins grande quantité (une seule partie du cycle à expliquer)
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Pour finir, il nous a été demandé de réaliser des recherches théoriques sur différentes problématiques. J'ai choisi de m'intéresser à l'influence de l'alimentation, du bruit et du sommeil sur les apprentissages. Vous trouverez ce travail en cliquant sur le lien à la fin de cet article.
Sources:
- Jacquet, E. (2019-2020). Psychologie et méthodologie des apprentissages, Notes de cours non éditées, Haute Ecole Bruxelles-Brabant Defré, Bruxelles.
-Image d'automne, Terrafemina, trouvée en ligne : https://www.terrafemina.com/article/5-idees-d-activites-pour-les-enfants-un-mercredi-d-automne_a350846/1