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Enfants malades

ANALYSE REFLEXIVE DU COURS D’ENFANTS MALADES



Les points positifs :

  • L’enseignant suivait nos interrogations pour construire son cours, il partait de nos intérêts.

  • La présentation d’exemples concrets nous permet de mieux comprendre les différentes dimensions de la problématique des enfants malades.

  • Le professeur nous a présenté des livres sur le sujet à la fois à consulter à notre niveau d’adulte (par exemple sur des Å“uvres artistiques réalisées par des adolescents hospitalisés dans des centres psychiatriques) mais également d’autres que l’on peut utiliser en lecture et discussion avec des enfants malades (sur le thème de la mort par exemple).

  • Les visites proposées dans différents établissements hospitaliers.



Les points à travailler :

  • Les disgressions étaient parfois longues et rendaient le cours difficile à suivre.



Ce que je retiens du cours :



J’ai rapidement réalisé durant le premier cours que la problématique de l’école au sein des hôpitaux ne m’avait jamais réellement questionnée. Il me parait maintenant tellement évident que les enfants qui sont hospitalisés durant des longues périodes doivent avoir accès au domaine scolaire. Et pourtant cette idée ne m’avait jamais traversé l’esprit. Le concept même de l’école en dehors du cadre traditionnel de l’établissement scolaire au sein de la ville ne m’était pas apparu, alors que les enfants sont naturellement curieux et qu’il n’y a pas de raison justifiant qu’ils n’aient pas envie de continuer à apprendre malgré leur maladie.

Ainsi, durant les échanges avec monsieur Robaey, j’ai pris conscience qu’il existe de nombreuses manières différentes d’offrir l’école aux enfants malades : les hôpitaux doivent proposer un enseignement à leurs patients, à la fois grâce à des classes et/ou grâce à une intervention du pédagogue dans les chambres d’hôpitaux de manière individuelle.

Nous avons insisté sur le fait que l’hôpital devait proposer un enseignement, mais également sur le fait qu’il était nécessaire que l’établissement scolaire d’origine et l’établissement médical d’accueil entre en collaboration afin d’accompagner l’élève durant son hospitalisation (pour que les apprentissages fassent sens, qu’ils soient similaires à ceux acquis par les camarades de l’enfant, cela permet également à l’enfant malade de conserver une certaine normalité dans sa vie, les apprentissages scolaires peuvent le distraire de sa maladie, lui permettre de ne pas se sentir isolé, le mettre en relation avec d’autres enfants qui vivent la même chose).

Le fait que l’école existe également au sein des hôpitaux psychiatriques pour adolescents m’a également surprise, simplement parce que je n’avais jamais réfléchi à cette éventualité et que j’imaginais que l’on se concentrerait uniquement sur l’amélioration de leur santé mentale. J’étais contente d’apprendre que l’école pouvait alors être utilisée pour aider les adolescents à guérir (par exemple avec les cours de dessins).

Enfin, à la suite des cours, j’ai continué ma réflexion sur le sujet et j’ai réalisé que si, en réalité, peut-être que j’avais dans mon entourage des personnes qui avaient vécu l’école à l’hôpital.

J’ai donc questionné ma petite sÅ“ur qui, à la suite d’une opération qui s’est mal déroulée, a été hospitalisée durant deux semaines. Et en effet : elle a connu l’école à l’hôpital. Je lui ai demandé ce qu’elle en retenait, et elle m’a expliqué qu’elle devait juste faire les tâches que son établissement d’origine lui envoyait, que c’était plutôt étrange car elle était dans une classe avec des élèves de tout âge mais que l’expérience demeurait positive puisque cela lui permettait de sortir de sa chambre et de se distraire.

J’ai également songé à une amie à moi qui a passé deux mois au sein d’une clinique psychiatrique durant son adolescence. Je n’étais pas dans le même établissement scolaire qu’elle et je n’ai pas voulu lui poser de questions sur le sujet. Je ne sais pas comment ses apprentissages académiques se sont conciliés avec son séjour, mais je me souviens du fait qu’elle tenait à ce que ses professeurs ainsi que ses camarades ne sachent pas où elle était, ce qui a pu être problématique.

Pour conclure, je suis très contente qu’un tel cours soit dispensé durant la formation d’orthopédagogie, et, même si je ne me vois pas être moi-même pédagogue au sein des hôpitaux lorsque j’aurai obtenu mon diplôme, je suis ravie d’en savoir un peu plus sur cet univers dont j’ignorais tout.

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Sources :

- image de l'ourson, en ligne : https://claudielapicarde.wordpress.com/2010/02/10/bobo/

- Robaey, Y. (2019-2020). Enfants malades, Notes de cours non éditées, Haute Ecole Bruxelles-Brabant Defré, Bruxelles.

Enfants malades: Bienvenue
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