Psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages logicomathématiques

Pour ce cours, nous avons dû créer une séance de psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages logicomathématiques. L'objectif de ce travail est d'être capable de proposer aux enfants présentant un trouble logicomathématique d'intégrer la notion posant problème en la vivant par le corps.La séance s'adressait à des enfants de 3ème maternelle.

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Ce travail a été mené avec la collaboration de Anne Linard, Florence Fontaine et Anaelle Mathieu.

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Nous avons ensuite eu l'opportunité de tester notre séance avec des élèves de maternelle. Je n'ai malheureusement pas pu être présente lors de cette séance pratique. Voici cependant l'analyse réflexive des collègues avec lesquelles j'ai travaillé sur ce projet :

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Anne Linard : "Les enfants étaient en troisième maternelle et avaient, pour une grande majorité, un très bon niveau en mathématique. Ils n'avaient donc aucun problème pour réaliser notre jeu. Heureusement que nous avions prévu un référentiel car il est arrivé que des enfants ne comprennent pas bien quel chiffre il y avait sur leur balle. Si c'était à refaire, nous devrons mieux expliquer aux enfants qu'une fois qu'ils ont slalomé entre les maisons pour prendre une carte, ils doivent se retourner et commencer à compter de là, car nous en avons vu quelque uns qui comptaient par rapport au début de la rue."

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Florence Fontaine : "Notre activité s’est bien passé, les enfants ont directement compris le sens de notre activité grâce à l’emballage de celle-ci. Ils ont compris ce qu’ils devaient faire aussi. Le matériel était adapté à l’âge des enfants de même que l’activité. Si nous devions refaire l’activité, pour ma part, je ne changerais rien pour les raisons précédentes.

Cependant, pour certains enfants, il y a eu quelque moments de doute car on leur donnait un numéro sur l’œuf, celui-ci correspondait à la rue dans laquelle il y avait autant de maison que noté sur l’œuf (ex : 7). Lorsqu’il piochait une carte à la fin de la rue (ex : la 6ème maison), certains pensaient qu’il fallait changer de rue mais on leur expliquait bien qu’il devait rester dans la même rue pour livrer l’œuf. D’autres voulaient mettre l’œuf dans la 6ème maison en partant du début de la rue mais on leur disait qu’il fallait partir de la fin de la rue, là où ils piochaient la carte.

Hormis ces deux infimes moments de doute de la part des enfants, tout s’est bien passé et je pense que ces deux confusions étaient peut-être dues à un manque d’écoute des consignes car nous l’avions bien expliqué.

Pour moi, cette activité fut un succès car on voyait que les enfants étaient impliqués dans l’activité et nos objectifs ont été atteints car nous avons constaté que les enfants comptaient les maisons dans les rues pour savoir dans quelle rue aller et ils ont bien compris dans la quantième maison ils devaient déposer leur œuf."

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Anaelle Mathieu : "Lors de cette séance, je trouve que les enfants étaient à l’écoute et intéressés par ce qu’on leur proposait, car ils étaient d’entrée de jeu dans l’histoire que nous avions imaginé auparavant.

Ils proposaient par eux-mêmes d’aider le fermier malade et il n’y a aucun enfant qui restait à l’écart.

Cependant et, après quelques constatations, si je devais refaire ce jeu, je modifierais certains éléments afin que cela se déroule encore mieux.

Tout d’abord, quand les enfants devaient déposer l’œuf dans la bonne maison après avoir pioché la carte contenant le numéro de celle-ci, je demanderais à l’enfant de revenir au début afin d’y déposer l’œuf dans, par exemple, la 6ème maison. En effet, lors du jeu, j’ai constaté que certains enfants voulaient revenir au début après avoir pioché la carte, ce qui semblerait peut-être plus logique pour eux.

De plus, lors du jeu, j’ai parfois constaté que nous ne les laissions pas assez réfléchir par eux-mêmes, quand ceux-ci étaient en difficulté. Par exemple lorsqu’un enfant se trompait, il nous arrivait de lui donner la réponse, car l’enfant suivant attendait depuis un certain temps. Ceci m’amène à dire que, pour la prochaine fois, je laisserais les enfants livrer les œufs en même temps, afin que le temps d’attente ne soit pas trop long.

Ensuite, lorsque les enfants auront bien compris le déroulement de l’activité, j’installerais la variante plus rapidement afin qu’ils ne se lassent pas de l’activité et qu’ils aient une nouvelle épreuve.

Pour finir, je réaliserais des cartes plus grandes (pour les numéros des maisons), car il arrivait que dans l’action, les enfants ne voient pas la carte à piocher."

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Vous trouverez la fiche de préparation de cette activité en cliquant sur le lien ci-dessous :

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Sources :

- Verda, D. et Van Malder, I.(2019-2020). Psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages mathématiques, Notes de cours non éditées, Haute Ecole Bruxelles-Brabant Defré, Bruxelles.

- image des enfants, ouikili, en ligne : https://www.trooz.be/ma-commune/services-communaux/jeunesse/seances-de-psychomotricite

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